L’abbé Cestac de Bayonne…

Bayonne a honoré le cardinal Lavigerie (1825-1892), en lui érigeant une grande statue, sur la Place du Réduit, au confluent de l'Adour et de la Nive.  Fondateur des Pères Blancs, il a suscité la reconnaissance des autorités politiques de son temps. Même Gambetta, le premier pour la séparation de l'Église et de l'État, a salué en termes élogieux, du haut de la tribune de l'Assemblée nationale, le grand missionnaire : « [...] le cardinal et ses missionnaires rendent en Tunisie plus de services qu'un corps d'armée ».


L'abbé Cestac, natif lui aussi de Bayonne, contemporain de Lavigerie, et qui fut en relations avec lui, n'a pas eu les mêmes honneurs.

Dans la ville, seul un chemin, le long du cimetière, porte son nom. Pourtant, l'abbé Cestac n'appartient pas seulement à l'histoire de l'Église, il appartient aussi à l'histoire de Bayonne. Il appartient à l'histoire sociale, par ses fondations  en faveur des orphelines et des prostituées et par son œuvre d'éducation.

Il fut l'ami, dès le séminaire, de Saint Michel Garicoïts, l'autre grand fondateur basque de cette époque.


Dans la spiritualité, l'abbé Cestac reste un prêtre animé d'une confiance absolue en la Vierge Marie et comme le fondateur des Servantes de Marie et de sa branche contemplative, les Bernardines. 


(A suivre)