Des femmes se sont dévouées à ses côtés et ont contribué à son œuvre. Il y en a quatre.
Toutes ont des surnoms : « La Bonne Mère », la première laïque qui a aidé Cestac aux premiers temps (on ignore son nom). Gracieuse Bodin, la première dirigée spirituelle de l'abbé Cestac, âgée d'à peine vingt ans. Elle s'occupa des Repenties, et devenue Sœur Marie-François de Paule, sera appelée « la Mère Noire » (surnom donné, sans doute, à cause de son habit et de son teint brun). « Mère noire, âme blanche et combien généreuse ! » disait Cestac. Élise, la sœur de l'abbé Cestac, qui l'aida dès les débuts puis devenue Sœur Marie-Madeleine. Elle sera la première supérieure des Servantes de Marie et restera, pour tous, « la Mère Vénérée » ; enfin, Marie Supervielle, entrée chez les Servantes de Marie en 1840 sous le nom de Sœur Marie-François de Sales. Surnommée « la Bonne Sœur », par ses initiatives pratiques (création d'une basse-cour, d'une boulangerie, d'ateliers de couture, de broderie, etc.), elle a beaucoup contribué à fournir à l'œuvre les moyens de vivre.
En racontant la vie d'un prêtre, qui a fondé une congrégation féminine, il n'est que justice de ne pas les oublier.
(A suivre)