Dominique Cestac (père d'Édouard) était né en 1761 à Sariac, en Bigorre, dans une famille d'agriculteurs. Le toit paternel lui pesant, il partit très jeune, « avant d'avoir fait sa première Communion. »
Dominique Cestac s'engage comme mousse sur les bateaux. Un jour, le navire sur lequel il était, menaçait de couler. Il fit vœu, s'il réchappait , d'aller en pèlerinage à Notre-Dame de Garaison, à une quinzaine de Km de Sariac. Le bateau ne coula pas, mais fit naufrage près des Açores. Le rescapé fit le pèlerinage promis, et son fils, plus tard, le renouvellera.
Dominique se tourna vers la médecine militaire. Il commence à étudier la médecine et la chirurgie. D'abord à Sariac, auprès d'un ancien chirurgien des armées du Roi, Abadie, puis auprès des chirurgiens-majors de Bayonne. Il avait vingt ans. Il aurait ensuite poursuivi ses études à Paris. 11 août 1784, il obtient un brevet de « chirurgien de mer ».
Plusieurs années après, il arrive à Bayonne, comme « chirurgien de la ville et des prisons ». À 34 ans, il épouse Jeanne Amitessarobe. Elle a vingt ans.
Les Amitessarobe, basques d'origine espagnole, sont établis depuis quatre générations. Vers 1730, un Amitessarobe - le grand-père de Jeanne - figure sur la liste des chocolatiers de la ville. Établis au 45 de la rue d’Espagne, un an après (1796) nait Marie-Alexis-Anne, puis, Louis-Édouard (1801) et Marie-Louise-Élise (1811) appelée Élise, et future collaboratrice de son frère.
(A suivre)