Le 21 juillet 1808, Napoléon 1er quitte Bayonne.
Pourtant, la guérilla (le mot apparaît alors) contre les troupes d'occupation française va s'amplifier. A Bayonne, jusqu'en 1813, il y aura des passages incessants de troupes.
Après la lecture et l'écriture, apprises à la maison, Louis-Édouard rejoint M. Guiraud, qui tenait une petite école privée à Saint-Esprit. On traversait alors l'Adour par une grande passerelle en bois. Premières leçons de musique, dons brillants pour le violon, il sera passionné de musique au point de l'enseigner au séminaire.
1814, Wellington et l’armée anglaise sont devant Bayonne. Le siège dure de février à mai.
Avant le siège, Monsieur Cestac a envoyé les siens dans les Hautes-Pyrénées. Son épouse et ses deux filles dans sa famille à Sariac, Louis-Édouard, à sept kilomètres de là, chez un savant prêtre, l'abbé Dastugues. Auprès de lui, il apprend le latin. C'est lui qui le prépare à la première communion. L'âge convenable pour être admis à la première communion, est de douze ans environ pour les filles, et de treize ou quatorze ans pour les garçons.
Rentrée scolaire de 1814 : l'adolescent rejoint Tarbes. Il y poursuivit ses études pendant une année. Toute la famille se trouve à nouveau réunie pour le mariage de la fille aînée de la famille, Marianne, avec Joseph Vidales, un marchand peu fortuné. Le mariage eut lieu à Artagnan, dans les Hautes-Pyrénées, le 4 avril 1815.
(A suivre)