Vivre à Paris…

Malheureusement, le jeune abbé Cestac ne put supporter la vie et le climat de Paris.

Les nombreuses et longues lettres adressées à ses parents permettent de suivre la succession des maladies et des ennuis de santé qui l'ont frappé : en décembre 1820, il fut, pendant huit jours, « pris de fièvre avec un grand mal de tête et des frissons » ; puis, suite à un coup de pied qu'on lui a envoyé par mégarde, il a eu à la jambe et au pied un abcès qui a nécessité, au bout de deux semaines, l'intervention d'un chirurgien.

Après quelques mois de répit, en septembre 1821, pendant les vacances (qu'il passe à Paris), sa faiblesse est telle qu'il écrit à ses parents : « Non seulement je me repose, mais il m'est défendu de travailler, de sorte que je ne fais rien ». Il commence une deuxième année à Saint-Sulpice, mais il ne la terminera pas.

 

Pour la Noël 1821, il rentre à Bayonne. Au début du mois janvier 1822, Cestac est envoyé au Petit Séminaire de Larressore, à treize kilomètres de Bayonne. Il y restera dix ans. L'établissement, fermé sous la Révolution, avait été rouvert par l'évêque de Bayonne. Cestac retrouva l'abbé Claverie (comme directeur)… il l’avait eu comme professeur à Aire et aussi Michel Garicoïts qui, tout en poursuivant ses études de théologie, était chargé de la « surveillance générale » de certaines classes.


(A suivre)