Certains ont voulu faire de lui un janséniste rigoureux, hostile à la communion fréquente et partisan de l'absolution différée. Les études pour le Procès de béatification ont montré qu’il n'en était rien.
Devenu prêtre, confesseur à la cathédrale, ensuite dans la direction des Servantes de Marie, il se détachera de ce rigorisme dans lequel il a été formé. Il encouragera ses dirigées à la communion fréquente et même, dans les années 1860, à la communion quotidienne.
Diacre en juin 1825, à la rentrée suivante, il est toujours au Petit séminaire de Larressore. On lui confie l'enseignement de la philosophie, à la place des mathématiques. Au jugement de ses pairs et de ses supérieurs, il était bon professeur. Il dira : «C'était une pensée généralement reçue dans le Séminaire que j'étais fait pour l'enseignement et que je n'en sortirais jamais ; j'avais une répugnance instinctive, d'être curé de paroisse : cette position m'effrayait. Vicaire, missionnaire, bien ; mais curé, je ne pouvais pas en supporter la pensée. »
Deux mois plus tard, le 17 décembre 1825, il était ordonné prêtre, dans la chapelle du Grand Séminaire de Bayonne. Le jour de son ordination, il conclut une sorte de pacte avec Marie : « Très sainte Vierge, je vous offre avec mes mains, mon cœur, toute ma personne. » Le jour de Noël, il célébrait sa première messe dans la chapelle du Petit Séminaire de Larressore.
(A suivre)