Y furent rappelés aussi l'interdiction de « toute chasse avec des chiens ou avec des armes à feu », de « porter, même en voyage, ni fusil, ni pistolet, ni épée, ni aucune autre arme semblable, si ce n'est en certaines occasions extraordinaires où la défense naturelle y autorise, et dans les cas permis par le droit ». Pour tous les ecclésiastiques sont proscrits aussi les jeux de hasard et d'autres « tels que ceux de billard, de boule, de paume, dans les cabarets, les maisons publiques de jeu, sur les places ou autres lieux fréquentés du peuple ». Le synode prescrivait aussi aux prêtres de n'assister « surtout à aucun spectacle, bal, ou autre divertissement de ce genre ».
Ces prescriptions du synode ne devaient pas rester lettre morte. Dans le mandement de la publication des statuts synodaux, Mgr d'Astros précisera qu'ils « auront force de loi dans tous les
lieux de notre diocèse à partir du 1er juillet de l'année 1830 » et ordonnera que tous les prêtres du diocèse se procurent « incessamment d'un exemplaire des dits statuts ». Ils
devaient « les lire en entier avec attention deux fois chaque année » et « les consulter souvent, suivant l'occasion et le besoin. » L'abbé Cestac, qui a participé à ce synode
qui régira la vie ecclésiastique du diocèse pendant plusieurs décennies, a été, sans nul doute, fidèle à ses prescriptions.
(A suivre)