…en France, puis en Pologne.
La situation politique était très différente et on a ramené la cause de ces révolutions à une aspiration générale à la «liberté ». Néanmoins, la soudaineté de la révolution de juillet et son succès rapide - les « Trois Glorieuses » - ont créé la surprise.
L'abbé Cestac, en a eu l'intuition …
Janvier 1830, dans une lettre à sa sœur, il évoque « les malheurs qui nous menacent ». La Révolution de juillet 1830 va être sanglante et verra le triomphe des libéraux, Louis-Philippe succédant à Charles X. L'abbé Cestac rédigera un article (non-publié) où 1830 lui parait comme « la suite, la continuation » de 1789. Ce sont « les mêmes doctrines, les mêmes hommes, les mêmes cris, les mêmes moyens » …. C'est un « esprit » qui a triomphé: « l'indépendance contre l'autorité légitime, l'esprit d'incrédulité, constituant l'homme essentiellement indépendant, cet esprit d'orgueil qui porte l'homme à s'irriter contre tout frein…. »
La Pologne entre en révolution en novembre 1830. La Russie avait annexé une partie de la Pologne quatre décennies plus tôt. A Varsovie c’est la nation polonaise qui se lève pour son indépendance. Certes, il y a « une alliance entre les opinions les plus opposées, entre les fervents catholiques et les libéraux même irréligieux ».
Cestac lucide : « … Le catholicisme, après avoir triomphé du despotisme qui l'étouffait, aura à se défendre contre l'anarchie qui pourra le menacer encore ».
(A suivre)