L'abbé Cestac y restera d’août 1831 à janvier 1850.
Il était « troisième vicaire ». Le curé, l'abbé Barbaste, avait dû s'exiler en Espagne durant la Révolution. Il était avancé en âge. C'était, dira Cestac, un «prêtre sévère dans l'accomplissement du devoir, soit pour lui-même, soit pour ceux qui travaillaient sous lui». Il se montra sans doute exigeant envers le jeune prêtre qui venait de Larressore. Il fut peut-être aussi, suspicieux face à cet ancien professeur qui venait de perdre sa charge.
Le premier vicaire, l'abbé Marsan, avait 71 ans ; le second, l'abbé Arbelbide, «d'une santé toujours douteuse» était «forcé de circonscrire son ministère dans des bornes assez limitées».
A Cestac échurent donc des charges multiples. Parmi celles qui lui incombaient, il y avait celle de confesseur. Il racontera : «Mon confessionnal, établi dans une chapelle sous le vocable de Saint François de Sales, était dans la plus pauvre, la plus nue de toutes les chapelles ; elle était constamment remplie de pauvres. Peu ou point de dames riches, point de demoiselles de famille, mais de pauvres domestiques, des artisans, en un mot des pauvres : ils se trouvaient plus à l'aise avec moi, et moi plus à l'aise avec eux. »
Le synode de 1829, avait fait des recommandations concrètes …
(A suivre)