Cestac et Lavigerie…

Le synode avait précisé : «les confesseurs n'entendront jamais les confessions dans les maisons particulières, à moins que les personnes ne soient malades, ou tellement infirmes qu'elles ne puissent se rendre à l'église». Il interdisait aux prêtres de confesser «sans surplis».

Parmi les enfants que l'abbé Cestac entendit en confession, il y eut François Lavigerie.

Le cardinal se souviendra qu’il fut son premier confesseur. En effet, le jeune Lavigerie fut élève de l'institution Saint-Léon, à Bayonne, à partir de 1833. L’aumônier de l'école le prépara à la première communion, mais c'est l'abbé Cestac qui le confessa.


Devenu évêque de Nancy, Mgr Lavigerie entrera à nouveau en relation avec Cestac et le sollicitera pour faire venir des Servantes de Marie dans son diocèse. L'essentiel de son temps (à Cestac) est désormais consacré à un apostolat concret, au service des fidèles et de ceux qu'il rencontre. Néanmoins, il ne se désintéresse pas de l'enseignement de la foi.


Au début de l'année 1832, à la demande son ancien confrère de Larressore, l'abbé Hiraboure - plus tard vicaire général de Bayonne et évêque d'Aire - il dresse le plan complet d'un «cours d'instruction religieuse».


(à suivre)