il sera plus en rapport avec les pauvres.
Il logeait chez ses parents, à deux pas de la cathédrale. Les pauvres, allaient jusqu'à la porte de son domicile et attendaient, dans l'escalier, qu'il leur donne quelque secours. Sa réputation de charité se répandit très rapidement et tous les jours la file d'attente se reformait.
Une fois, parce qu'elle se présentait tous les jours, l'abbé Cestac avait renvoyé une jeune pauvresse. Bientôt, il en eut du remords et il n'eut de cesse de la retrouver dans la rue et de l'encourager à revenir tous les jours, comme à l'ordinaire.
Une autre fois, c'est une jeune fille de 16 ans, « d'une beauté rare, exceptionnelle », qui se présenta à lui, ne sachant où aller, craignant pour sa vie … L'abbé Cestac la confia à une «veuve respectable», mère de deux filles du même âge…
Les pauvres, la visite des malades, le confessionnal, la préparation des sermons occupent la plus grande partie de son temps. Une revue de Paris, L'Écho de la Jeune France, le contacte pour être son correspondant à Bayonne. Cette revue, au sous-titre «Journal des Progrès par le christianisme », avait été créée en 1833 et se flattait d'avoir dans son comité de rédaction de grands écrivains, tel Balzac ou Lacordaire... L'abbé Cestac déclina l'invitation.
(A suivre)