L’Eglise et les prostituées ? une histoire d’amour !!!!!

                                                              Cestac envoie les prostituées dans différentes maisons d'accueil, fondées par des congrégations religieuses, à Bordeaux, à Montpellier, à Montauban et à Toulouse. Une autre fois, appelé d’urgence, dans une maison close, pour les derniers sacrements à une prostituée qui se mourait, il arrive trop tard. Il raconte : « Je me hâte, je cours, je franchis en frémissant le seuil de la porte... un cri perçant se fait entendre ; je me précipite, hélas, il n'était plus temps ; elle était morte... Mon âme fut terrassée, brisée, et devant ce cadavre d'une prostituée de 20 ans, au milieu des cris et des sanglots de ses compagnes épouvantées, se souviendra-t-il, je promis au Seigneur de travailler tous les jours de ma vie à préserver les jeunes innocentes. »

                                                                 C'est une tradition ancienne dans l'Église de ne pas rejeter les prostituées et de leur venir en aide. C'est Jésus lui-même qui a montré l'exemple en laissant une « pécheresse » publique lui verser, en pleurant, du parfum sur les pieds (Luc 7, 36-50). Elle est devenue le modèle des « repenties ». À l'époque des Pères du désert, des récits circulent qui racontent la vie de prostituées qui se sont converties et se sont retirées au désert pour une vie de pénitence et de prière (Sainte Marie l'Égyptienne, Sainte Pélagie, et d'autres).


                                                            L'Église, tout au long de son histoire, est venue en aide aux prostituées par un apostolat d'accueil et d'accompagnement spirituel. (à suivre)