Cestac y fera référence pour justifier ses choix. Parent-Duchâtelet (1790-1836), médecin à l'hôpital de La Pitié, à Paris, s'était spécialisé dans les questions d'hygiène publique. Il publia, un traité d'Hygiène publique (1836). En examinant le fonctionnement des Refuges et des autres maisons existantes (notamment celle du Bon-Pasteur, créée à Paris en 1821), il estime qu'elles présentent des inconvénients, notamment d'être situées en ville.
Elles tiennent, les « repenties » trop enfermées et leur proposent des travaux manuels trop limités. Parent-Duchâtelet suggère d'« introduire plus de variété dans les travaux, et surtout des occupations qui exigent du mouvement et un certain développement des forces ; Il regrette que l'établissement de Paris [le Bon Pasteur] ne soit pas à la campagne, qu'un vaste jardin n'y soit pas annexé, et que la culture des herbes potagères, dont la proximité de la ville assurerait le débit, n'y soit pas pratiquée en grand.». Parent-Duchâtelet suggère que d'autres activités manuelles et rémunératrices soient pratiquées dans les communautés des repenties, notamment le tissage et le blanchissage du linge.
Dans la maison que l'abbé Cestac établira à Anglet, il y aura des activités maraîchères et agricoles et le blanchissage du linge de la garnison de Bayonne. À l'évidence, il a été influencé par la lecture de Parent-Duchâtelet. (à suivre)