La première attaque parut en 1839, dans « Le Phare de Bayonne ». Cestac : « Cet article fit grande sensation ; les ennemis du bien triomphaient ; les bons étaient indifférents et regrettaient que de bonnes intentions fussent ainsi perdues. Les personnes rares qui étaient pour l'oeuvre étaient consternées. Moi-même, ô ma bonne Mère, je recourus à vous ma seule espérance, et je fus me jeter à vos genoux dans votre chapelle … j'en sortis plein de lumière et de courage ; je fis une réponse que certainement vous dûtes me dicter vous-même.» La lettre de Cestac, parut le lendemain.
D'emblée, pour justifier l'utilité de l'oeuvre entreprise à Anglet, il montre que l'oeuvre du Refuge respecte les lois, explique qu'il a obtenu du Préfet un dégrèvement fiscal car le domaine acheté a un usage social. Il précise avoir adréssé au Ministère de l'Intérieur un descriptif détaillé de l'oeuvre. À juste titre il pouvait écrire : « Je n'ai donc point prétendu faire une oeuvre clandestine ; c'est au grand jour que j'ai agi ! » Évoquant les méthodes employées au Refuge : « C'est le silence, le travail et la prière qui sont les moyens de régénération ; c'est la douceur, la persuasion, qui président à la direction de la maison, car on ignore ce qu'il y a généralement de sensibilité dans un coeur dégradé. » Cestac dira que sa réponse «changea complètement les esprits » et que les préventions contre l'oeuvre cessèrent, au moins pendant quelque temps.(à suivre)