1841, Nouvel apostolat...

                                                               Sans l'avoir envisagé auparavant, l'abbé Cestac et sa communauté allaient s'engager dans une voie nouvelle. En novembre, une pénitente dut aller consulter un médecin à Toulouse. La « mère des pénitentes », Sœur Marie-François de Paule, l'accompagna. Le médecin éminent qui examina la pénitente était aussi chargé du service médical au Collège royal de la ville. Au cours de la conversation, il s'enquit de la communauté d'où venait la sœur et il lui indiqua que le proviseur du Collège, M. Vidal, recherchait des religieuses pour s'occuper de l'infirmerie et de la lingerie de l'établissement. Sœur Marie-François de Paule ne pouvait répondre seule à cette proposition. La décision dépendait de l'abbé Cestac et de l'évêque de Bayonne. Elle alla rendre néanmoins rendre visite au proviseur.

                                                                   À son retour, elle fit part à l'abbé Cestac de la demande du Lycée de Toulouse. Celui-ci, le 28 novembre 1841, reçut une lettre de M. Vidal, appuyée par Mgr d’Astres archevêque de Toulouse. Ils avaient écrit également à Mgr Lacroix. Avant d'aller rencontrer l'évêque de Bayonne, l'abbé Cestac alla célébrer la messe à la cathédrale, à l'autel de Saint-Joseph, et il se rendit compte que « c'était juste la fête de Saint Saturnin, patron principalement de Toulouse ». Il y vit une heureuse coïncidence. Il se rendit ensuite à l'évêché. Mgr Lacroix l'incita à accepter la proposition de Toulouse.

 

(à suivre…)