Le 4 février 1842, Soeur Marie-Joseph et deux autres Servantes de Marie partirent au Collège Royal de Toulouse. Elles s'occuperont de la lingerie et de l'infirmerie. C’était un établissement d'État, dont la direction et le corps professoral étaient tous laïcs. Mais la présence de religieuses ne fut pas sans effets. L'archevêque de Toulouse le dira, quelques années plus tard, dans un rapport au pape Grégoire XVI : « Il y a un aumônier, comme dans les autres collèges de ce genre. Un proviseur y avait appelé des religieuses pour prendre soin des malades. Cette circonstance peut être cause du plus grand nombre de pensionnaires qu'on y voit depuis quelques années. »
Le 2 avril 1842, la mère de Cestac quitte sa maison de Bayonne et s'installe à Notre-Dame du Refuge. L'abbé Cestac, lui, ne pouvant quitter Bayonne à cause de ses fonctions de vicaire, loua une chambre non loin de la cathédrale, chez un particulier, Mme Camino. Un laïc, M. Tachon, qui rendait déjà différents services au Grand-Paradis, l'aidait pour les tâches de la vie quotidienne. La modestie du nouveau logement de l'abbé Cestac émut sa soeur. Une pensée me disait : "Dieu l'appelle à un plus grand détachement", c'est la pensée la plus consolante. Dieu le veut saint, et au ciel nous lui verrons plus de gloire. » (à suivre…)