La buanderie…

                                     A l’ouverture de Notre-Dame du Refuge, il y avait 14 Repenties. Cinq ans plus tard elles sont 60. Le nombre ira grandissant : 80 en juillet 1844, 130 en 1846. Il a fallu agrandir les bâtiments d'origine. À partir de 1844, une grande bâtisse, dédiée à Saint-Jean-Baptiste, est construite à 300 mètres de la maison principale. C'est là aussi qu'a été installée la nouvelle buanderie qui doit procurer des revenus supplémentaires au Refuge.

                                  L'abbé Cestac suit de près les travaux, comme en témoigne sa soeur : « Il a passé la semaine dernière, ce bon Père, à Notre-Dame. Si vous l'aviez vu diriger lui-même les travaux qu'occasionne la nouvelle buanderie, construite à la maison Saint-Jean-Baptiste, bâtie à côté de la fontaine ! Il allait et venait avec plus d'activité que les ouvriers eux-mêmes ; et après avoir passé sa journée au milieu de ce tracas d'ouvriers et d'ouvrage, il passait sa soirée et même une partie de la nuit au confessionnal, ne reposait que quelques heures pour recommencer le lendemain le même train de vie ».

                                        Les difficultés néanmoins ne manquaient pas. On ne peut ici faire l'histoire complète du Grand-Paradis et de Notre-Dame du Refuge. Les deux communautés grandissaient. En 1845, par exemple, il y a seulement cinq entrées chez les Orphelines, mais une cinquantaine chez les Repenties. Les soucis et les problèmes à régler ne manquaient pas. (à suivre…)